Rechercher
Il est actuellement
The player will show in this paragraph
Derniers sujets
Radio & musique en ligne
Cliquez sur le lien de votre choix. Merci !-------------------------------
- RFI Afrique
RFI Monde
RFI Musique
Les Radios du Web
Notre sélection musicale N° 1
Notre sélection musicale N° 2
Aujourd'hui
Il est actuellement
Compteur de visiteurs
Priorité pour un gouvernement africain: un rêve tué dans l’œuf
Page 1 sur 1
Priorité pour un gouvernement africain: un rêve tué dans l’œuf
Les chefs d’Etat et de gouvernement ainsi que les autres délégations qui ont pris part au dixième sommet de la Communauté des Etats sahélo-sahariens (Cen-Sad) de Cotonou viennent de donner la priorité à une grande République à l’échelle africaine. Un projet ambitieux mais déjà presque mort-né, au regard des discours de guerre du président Muammar Kadhafi.
Quel Avenir pour la priorité donnée par les participants au sommet de la Cen-Sad de Cotonou à la création d’un gouvernement de l’union à l’échelle continentale ? La question suscite déjà moult polémiques, au Bénin tout au moins, et les prises de position du Guide libyen, Muammar El Kadhafi, au cours des différentes phases des assises, ne sont pas de nature à faciliter une mise en route conséquente de ce projet, pourtant très ambitieux et même nécessaire pour l’Afrique en proie à une série de difficultés et de crises.
D’abord, le président libyen qui aurait pu s’inspirer des blocages qui ont jalonné le processus de cette Afrique unie, forte, au même pied que les autres puissances. De fait, au lieu d’éviter d’envenimer d’autres frustrations internes et jouer à une bonne diplomatie pour faire passer ses idées, il a choisi malheureusement de se lancer dans des attaques plutôt inopportunes. Alors même que plusieurs grands chefs d’Etat africains ont déjà boycotté le rendez-vous de Cotonou. D’aucuns diraient même qu’ils se sont arrangés ainsi pour se donner raison et pour renforcer les difficultés de l’union africaine. Dans la situation actuelle, Muammar El Kadhafi aurait pu vraiment fermer les yeux sur le passé et les autres mauvaises intentions pour mieux avancer.
Mais, il a choisi la voie de l’affrontement et de la dictature que certains lui reprochaient déjà et leur a donné raison. Car, les regroupements régionaux que le Guide libyen tend faire disparaître au profit d’un gouvernement africain ont besoin d’être renforcés pour servir de tremplin à une large union. Même si c’est certains Etats qui ont, en fait, jusque-là, leur chasse-gardée pour des raisons inavouées, il faut reconnaître qu’une entrée brutale dans une union plus large, comme le pense Kadhafi, n’a pas de chance de prospérer, si on ne s’assure pas avant tout d’un minimum.
Au niveau des regroupements régionaux actuels déjà très limités, la libre circulation des personnes et des biens est toujours sujette à polémique et au lieu que Bénin et le Nigeria, comme bien d’autres gouvernements, cherchent à savoir ce qu’ils peuvent se concéder entre eux pour un développement réciproque, les commerçants qui passent d’une frontière à une autre, sont l’objet de tracasseries policières monstre sans que les responsables au sommet de l’Etat n’en soient vraiment préoccupés.
Les autres problèmes de Kadhafi et de son gouvernement africain
Le gouvernement africain n’est pas, a priori, possible sans certains barons politique et l’absence des présidents ghanéen, John Kuffor, sénégalais, Abdoulaye Wade, gabonais, Omar Bongo Odimba, nigérian Umaru Yar’Adua et sud africain, Tabo N’Béki, au sommet de Cotonou qui a impulsé une nouvelle dynamique au processus d’une Afrique unie, n’est pas bon signe. Mieux, le Guide Libyen ne s’est pas donné les moyens pour impliquer ses amis du Maghreb uni, les Etats africains de la Ligue arabe et autres à son projet qu’il entend désormais réaliser contre vents et marrées.
Et le président Hosni Moubarak d’Egypte, le roi Mohamed VI du Maroc et leur homologue tunisien qui semblent ne pas être concernés par ce projet d’unification de l’Afrique de cette façon, n’étaient pas non plus à Cotonou pour apporter leur grain de sel à la réussite du mouvement. Et au lieu de jouer à une certaine diplomatie et de prendre surtout du temps pour convaincre ces personnalités réticentes à la cause, le Guide libyen a choisi la voie de la violence verbale qui ne règle pas souvent les problèmes.
En s’attaquant dans les conditions actuelles au Nigeria et à son président Umaru Yar’Adua tel qu’il l’a fait dans son intervention, Kadhafi ne rend pas service au nouveau président en exercice de la Cen-Sad, Yayi Boni dont le pays a des liens économiques et politiques séculaires avec ce voisin immédiat. C’est la même chose avec les autres chefs d’Etat et de gouvernement qui ont préféré se faire représenter au sommet de Cotonou. Et, en se fâchant aussi facilement pour se livrer à des déclarations tapageuses parce que ses idées sont nobles, justes et nécessaires, le Guide libyen n’accroche pas pour autant : il s’éloigne malheureusement de la réalité et met le président béninois qui a certainement pris d’autres engagements avec ses autres collègues en difficulté.
Mieux, en cherchant à trop forcer, il risque de tomber dans le piège des mauvais Africains qui voient déjà dans le projet du gouvernement de l’Afrique une tendance de Muammar Kadhafi à engager les Etats membres dans une autre forme de colonisation. Surtout avec les moyens qu’il engloutit souvent dans ces sommets qui portent pratiquement son nom. Et puis, aucune solution n’a encore été trouvée aux conflits internes à des Etats qui sont sensés être membres de ce regroupement. C’est surtout le cas du Tchad qui a des frontières directes avec la Libye de Kadhafi.
Sans compter le fait que les participants à la rencontre de Cotonou n’ont pas pu se rappeler qu’après Accra, la dernière fois, l’Assemblée Nationale du Bénin comme bien d’autres parlements avaient trouvé l’idée bien géniale mais trop précoce. Et il fallait plutôt aider à renforcer d’abord les bases des structures régionales avant de penser au large gouvernement africain.
Et un gouvernement africain sans Kadhafi ?
Le plus grave sera le gouvernement à l’échelle continentale après le Guide libyen. C’est lui seul qui a assuré jusque-là les engagements financiers des dix sommets de la Cen-Sad et risque d’être le seul bailleur du large gouvernement. Et on se demande ce que sera ce regroupement quant le puissant guide ne pourra plus y mettre ses pétrodollars. Surtout quand on sait qu’aucun des Etats qui se disent membres et applaudissent les prises de position du président libyen, ne semblent pas encore en mesure de débourser grand chose pour appuyer le mouvement. Déjà, nombre d’entre eux peinent à payer leurs cotisations pour ce qui concerne les regroupements régionaux.
Situation qui annule l’efficacité de ces grands ensembles et ne leur permet pas d’être indépendants et de jouer le rôle qu’on attend d’eux. Si certains Etats en sont arrivés à en disposer comme ils l’entendent et même s’en approprient pour proprement influencer les autres comme le Guide libyen le dénonce, c’est parce que les rapports de force ont toujours été en leur faveur et les autres n’ont jamais rien faire pour se faire valoir. Ainsi, pour un large et sérieux gouvernement africain qui pourra survivre après le président Muammar El Kadhafi, les bases doivent être encore revues, pour responsabiliser tout le monde et mettre tous les Etats sur le même pied.
Car, la souveraineté reconnue à chaque Etat membre dans ce dossier, ne suffit pas encore pour convaincre tout le monde à y adhérer. Surtout qu’on pense, à tort ou à raison, que cette affaire n’arrange que Kadhafi qui serait à la recherche d’un bon soutien pour dicter sa loi aux autres puissances d’argent.
Quel Avenir pour la priorité donnée par les participants au sommet de la Cen-Sad de Cotonou à la création d’un gouvernement de l’union à l’échelle continentale ? La question suscite déjà moult polémiques, au Bénin tout au moins, et les prises de position du Guide libyen, Muammar El Kadhafi, au cours des différentes phases des assises, ne sont pas de nature à faciliter une mise en route conséquente de ce projet, pourtant très ambitieux et même nécessaire pour l’Afrique en proie à une série de difficultés et de crises.
D’abord, le président libyen qui aurait pu s’inspirer des blocages qui ont jalonné le processus de cette Afrique unie, forte, au même pied que les autres puissances. De fait, au lieu d’éviter d’envenimer d’autres frustrations internes et jouer à une bonne diplomatie pour faire passer ses idées, il a choisi malheureusement de se lancer dans des attaques plutôt inopportunes. Alors même que plusieurs grands chefs d’Etat africains ont déjà boycotté le rendez-vous de Cotonou. D’aucuns diraient même qu’ils se sont arrangés ainsi pour se donner raison et pour renforcer les difficultés de l’union africaine. Dans la situation actuelle, Muammar El Kadhafi aurait pu vraiment fermer les yeux sur le passé et les autres mauvaises intentions pour mieux avancer.
Mais, il a choisi la voie de l’affrontement et de la dictature que certains lui reprochaient déjà et leur a donné raison. Car, les regroupements régionaux que le Guide libyen tend faire disparaître au profit d’un gouvernement africain ont besoin d’être renforcés pour servir de tremplin à une large union. Même si c’est certains Etats qui ont, en fait, jusque-là, leur chasse-gardée pour des raisons inavouées, il faut reconnaître qu’une entrée brutale dans une union plus large, comme le pense Kadhafi, n’a pas de chance de prospérer, si on ne s’assure pas avant tout d’un minimum.
Au niveau des regroupements régionaux actuels déjà très limités, la libre circulation des personnes et des biens est toujours sujette à polémique et au lieu que Bénin et le Nigeria, comme bien d’autres gouvernements, cherchent à savoir ce qu’ils peuvent se concéder entre eux pour un développement réciproque, les commerçants qui passent d’une frontière à une autre, sont l’objet de tracasseries policières monstre sans que les responsables au sommet de l’Etat n’en soient vraiment préoccupés.
Les autres problèmes de Kadhafi et de son gouvernement africain
Le gouvernement africain n’est pas, a priori, possible sans certains barons politique et l’absence des présidents ghanéen, John Kuffor, sénégalais, Abdoulaye Wade, gabonais, Omar Bongo Odimba, nigérian Umaru Yar’Adua et sud africain, Tabo N’Béki, au sommet de Cotonou qui a impulsé une nouvelle dynamique au processus d’une Afrique unie, n’est pas bon signe. Mieux, le Guide Libyen ne s’est pas donné les moyens pour impliquer ses amis du Maghreb uni, les Etats africains de la Ligue arabe et autres à son projet qu’il entend désormais réaliser contre vents et marrées.
Et le président Hosni Moubarak d’Egypte, le roi Mohamed VI du Maroc et leur homologue tunisien qui semblent ne pas être concernés par ce projet d’unification de l’Afrique de cette façon, n’étaient pas non plus à Cotonou pour apporter leur grain de sel à la réussite du mouvement. Et au lieu de jouer à une certaine diplomatie et de prendre surtout du temps pour convaincre ces personnalités réticentes à la cause, le Guide libyen a choisi la voie de la violence verbale qui ne règle pas souvent les problèmes.
En s’attaquant dans les conditions actuelles au Nigeria et à son président Umaru Yar’Adua tel qu’il l’a fait dans son intervention, Kadhafi ne rend pas service au nouveau président en exercice de la Cen-Sad, Yayi Boni dont le pays a des liens économiques et politiques séculaires avec ce voisin immédiat. C’est la même chose avec les autres chefs d’Etat et de gouvernement qui ont préféré se faire représenter au sommet de Cotonou. Et, en se fâchant aussi facilement pour se livrer à des déclarations tapageuses parce que ses idées sont nobles, justes et nécessaires, le Guide libyen n’accroche pas pour autant : il s’éloigne malheureusement de la réalité et met le président béninois qui a certainement pris d’autres engagements avec ses autres collègues en difficulté.
Mieux, en cherchant à trop forcer, il risque de tomber dans le piège des mauvais Africains qui voient déjà dans le projet du gouvernement de l’Afrique une tendance de Muammar Kadhafi à engager les Etats membres dans une autre forme de colonisation. Surtout avec les moyens qu’il engloutit souvent dans ces sommets qui portent pratiquement son nom. Et puis, aucune solution n’a encore été trouvée aux conflits internes à des Etats qui sont sensés être membres de ce regroupement. C’est surtout le cas du Tchad qui a des frontières directes avec la Libye de Kadhafi.
Sans compter le fait que les participants à la rencontre de Cotonou n’ont pas pu se rappeler qu’après Accra, la dernière fois, l’Assemblée Nationale du Bénin comme bien d’autres parlements avaient trouvé l’idée bien géniale mais trop précoce. Et il fallait plutôt aider à renforcer d’abord les bases des structures régionales avant de penser au large gouvernement africain.
Et un gouvernement africain sans Kadhafi ?
Le plus grave sera le gouvernement à l’échelle continentale après le Guide libyen. C’est lui seul qui a assuré jusque-là les engagements financiers des dix sommets de la Cen-Sad et risque d’être le seul bailleur du large gouvernement. Et on se demande ce que sera ce regroupement quant le puissant guide ne pourra plus y mettre ses pétrodollars. Surtout quand on sait qu’aucun des Etats qui se disent membres et applaudissent les prises de position du président libyen, ne semblent pas encore en mesure de débourser grand chose pour appuyer le mouvement. Déjà, nombre d’entre eux peinent à payer leurs cotisations pour ce qui concerne les regroupements régionaux.
Situation qui annule l’efficacité de ces grands ensembles et ne leur permet pas d’être indépendants et de jouer le rôle qu’on attend d’eux. Si certains Etats en sont arrivés à en disposer comme ils l’entendent et même s’en approprient pour proprement influencer les autres comme le Guide libyen le dénonce, c’est parce que les rapports de force ont toujours été en leur faveur et les autres n’ont jamais rien faire pour se faire valoir. Ainsi, pour un large et sérieux gouvernement africain qui pourra survivre après le président Muammar El Kadhafi, les bases doivent être encore revues, pour responsabiliser tout le monde et mettre tous les Etats sur le même pied.
Car, la souveraineté reconnue à chaque Etat membre dans ce dossier, ne suffit pas encore pour convaincre tout le monde à y adhérer. Surtout qu’on pense, à tort ou à raison, que cette affaire n’arrange que Kadhafi qui serait à la recherche d’un bon soutien pour dicter sa loi aux autres puissances d’argent.
Source: (www.africatime.com)
Sujets similaires
» Il n’y a pas tellement de place pour vous dans la société ?…
» La réaction dans des situations données
» Tout est magie dans ce bas monde
» Quand l'ongle s'allonge dans la douleur
» Le cambrioleur s’enfuit dans un short de femme
» La réaction dans des situations données
» Tout est magie dans ce bas monde
» Quand l'ongle s'allonge dans la douleur
» Le cambrioleur s’enfuit dans un short de femme
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Ven 8 Jan - 7:46 par Admin
» Windows XP, c’est fini
Ven 20 Mar - 4:46 par tonyum
» hey guys!!!!
Ven 20 Mar - 4:36 par tonyum
» Institute for Cultural Diplomacy Events February- March 2009
Ven 23 Jan - 7:45 par ICD
» Goodbye Mr Bush…
Mar 20 Jan - 13:45 par Tonica
» Discours d'investiture de Barack. H. OBAMA
Mar 20 Jan - 13:29 par Tonica
» Ne jamais sous-estimer une femme…
Dim 7 Déc - 6:37 par tonyum
» A dribleur et dribleuse et démie
Dim 7 Déc - 6:36 par tonyum
» A vous les femmes: Comment DRAGUER un homme...?
Dim 7 Déc - 6:32 par tonyum
» S’exprimant lors d’une intervention bilan, George Bush fait son mea culpa concernant l’invasion de l’Irak et la crise financière
Jeu 4 Déc - 10:28 par Tonica
» Pourquoi les humains se trouvent-ils si démunis devant les événements de l’existence ?
Mer 3 Déc - 12:45 par Tonica
» Le Pater Noster
Mer 3 Déc - 12:42 par Tonica
» Barack Obama risque t-il d'être assassiné comme John Kennedy et Martin Luther King?
Mar 2 Déc - 10:55 par Admin
» NDE de Gloria
Sam 29 Nov - 8:23 par Tonica
» Nicolas et l'Ane
Mer 26 Nov - 6:09 par tonyum
» 100 baisers ...
Mar 26 Aoû - 7:02 par Flo
» télénovéla ( je sais je regarde trop la tv)
Jeu 24 Juil - 4:43 par tonyum
» serge de nimes 30 gard sud de france
Jeu 24 Juil - 4:36 par tonyum
» L'après inflation
Mar 22 Juil - 14:01 par Admin
» Un homme de 71 ans met KO son agresseur
Mar 15 Juil - 17:07 par Admin